Le Muséum des Sciences Naturelles d’Angers fête les 200 ans de la météorite d’Anjou et invite ses copines.
En été, lors des Perséides, où la concentration d’étoiles filantes est la plus forte, nous pouvons potentiellement faire 150 vœux à l’heure et on ne s’en prive pas.
Un transat, une petite laine, regardant à 45° dans la direction de la Petite Ours, on énumère la liste de nos envies…
Attirées par la gravité, chaque année il tombe des milliers de tonnes de poussières d’étoiles sur la planète bleue. En revanche on estime que 50 tonnes de ces pierres extraterrestres péseraient entre 100g et 100kg.
Certaines font des cratères géants et tuent les dinosaures, comme dans le village de Chicxulub Puerto sur la péninsule du Yucatan au Mexique, alors que d’autres ne seront jamais trouvées.
Car jusque-là, la croyance populaire était que les météorites, les étoiles filantes, semblaient être des manifestations divines. Des Aztèques à Nostradamus, chacun avait sa théorie tout à fait personnelle.
En fait, ce n’est que le 26 avril 1803, soit 19 ans avant l’impact angevin, que les météorites ont été reconnues comme objets scientifiques et non magiques.
Malgré tout, je confirme que certains de mes voeux se sont bien réalisés.
Le Muséum des Sciences Naturelles d’Angers a donc décidé d’organiser l’anniversaire de sa météorite. 200 ans n’est pas un grand âge pour une telle pierre. D’un autre côté, c’était une occasion en or d’organiser une expo et d’inviter ses petites copines..
C’est ainsi que vous pourrez rencontrer (entre autre) Esquel, découverte en Patagonie en 1951. Particulièrement rayonnante, constituée de métal et de cristaux d’olivine de couleur jaune. De bien beaux habits de fête.
Depuis le 4 juin 2022 et jusqu’au 9 juillet 2023